Création
et interprétation : Maria Muñoz
Musique: Le
Clavier bien tempéré, Johan Sebastian Bach
Joué par: Glenn
Gould
Aide à la direction:
Cristina Cervià
Assistant répétition:
Leo Castro
Réalisation vidéo: Núria
Font
Illuminations: August
Viladomat
La scène est toute blanche, avec des ombres. Elle est simple
comme un grand clavier de piano, est-ce un espace pour un exercice ?
Le spectacle commence par la projection d’un film dont le
sens m’échappe.
La danseuse est bien seule. Je trouve qu’elle interprète
avec sincérité la musique du clavier bien tempéré : sa danse est
rigoureuse, sans fioriture, énergique. Les gestes de Maria Muñoz disent son
origine. C’est fort plaisant cette rencontre entre la musique de Bach et
certaines racines de flamenco, de corrida, de ce que j’imagine de la gestuelle
de l’Espagne.
La danseuse se fatigue aussi, et cette fatigue pour moi
spectateur correspond au rythme musical. Alors elle sort de la scène, on dirait
presque du théâtre des opérations, avant de revenir. Je suis gêné par
l’interruption de la musique, j’aurais voulue qu’elle ne le soit pas ;
Bach s’est trop prenant !
En cherchant des photos sur ce spectacle, je ne tombe
presque que sur des clichés en noir et blanc. Comme les touches d’un piano,
encore ?
J’apprécie.
F*
Libellés : Critique F*, Maria Muñoz