Chorégraphie Anne
Teresa De Keersmaeker
Scénographie & lumières Jan
Versweyveld
Assistant Geert Peymen
Costumes Dries Van
Noten
Assistantes Anne-Catherine
Kunz, Aouatif Boulaich
Assistant chorégraphie à la
reprise Roberto Oliván de la Iglesia
Direction des répetitions Muriel
Hérault
Assistante à la direction
artistique Anne Van Aerschot
Son Alexandre Fostier
Dansé par Bostjan
Antoncic, Linda Blomqvist, Marta Coronado, Tale Dolven, Carlos Garbin, Fumiyo
Ikeda, Cynthia Loemij, Valentina Nelissen, Sandra Ortega, Elizaveta Penkóva,
Igor Shyshko, Jakub Truszkowsky, Samantha Van Wissen, Sue-Yeon Youn
Musique Steve Reich, Drumming
Direction musicale Georges-Elie
Octors, 12 musiciens Ictus
Une œuvre ! (3 raisons pour aller voir Drumming d'ATK)
Il est presque difficile de parler
de Drumming tant cette pièce est un tout, une construction simple et parfaite
comme la musique de Reich. De quoi s’agit-il ? Que ressentons-nous ?
Une
énergie fantastique se dégage, qui part d’une musique fascinante. La musique et
les mouvements génèrent cette énergie, et nous emmènent dans un tourbillon vital.
Il y a ce soir une exaltation des
danseurs, ce que je n’avais jamais senti chez de Keersmaeker. Une joie dans
l’exécution de la musique avec le magnifique ensemble Ictus, et de cela je me
souvenais (j’avais vu ce spectacle en 1998): La première note retenti (Les gestes des percussionnistes sont déjà du Keersmaeker), le premier bras se lève, et
l’énergie qui envahie la salle est formidable. Un obsédant ballet se lance pour durer 180 minutes qui filent bien vite.
Il y a au sol un tapis en lino avec
des dessins géométriques qui m’évoque François Morellet. Je pense au
cercle de Elena’s aria mais dans cette pièce, ce motif au sol est plus une
indication qu’un tracé suivi par les danseurs. Presque un mandala, un
mantra pour danseur ?
A la fin du spectacle, la musique stoppe net ; ce tapis de
sol est enroulé. La danse s’arrête. Quand reprendra le mouvement ?
Les applaudissements crépitent.
Quand reprendra la vie ?
Critique F*
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photos des chorégraphies d’Anne Teresa de Keersmaeker ici sur tumblr
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Libellés : Anne Teresa De Keersmaeker, Critique F*, Photo, Steve Reich