Chorégraphie, scénographie, lumières, costumes Saburo Teshigawara
Sélection musicale Saburo Teshigawara, Izumi Nakano
Coordination technique, régie lumières Sergio Pessanha
Son Tim Wright
Régisseur plateau Markus Both
Avec Saburo Teshigawara, Rihoko Sato, Eri Wanikawa, Kafumi Takagi, Riichi Kami, Nana Yamamoto, Jeef, Mie Kawamura
Production Karas / New National Theatre Tokyo
Administration Karas et production, tournée Epidemic (Richard Castelli, Rossana Di Vincenzo, Chara Skiadelli, Florence Berthaud, Claire Dugot)
Avec le soutien de la Japan Foundation via le programme Performing Arts Japan
Créé au New National Theatre Tokyo le 25 septembre 2009
Théatre National de Chaillot (Paris)
Comme il est devenu difficile d'entrer dans une pièce esthétisante... je m'aperçois de la méfiance qui me prend dès que le rideau se lève et que la scène est 'belle', la danse et les costumes "jolis"... Comme le moto du TN de Chaillot est 'l'art 'être spectateur', je me promet de faire un effort et d'être bienveillant !
D'ailleurs, aussitôt, ce soir j'accepte cette esthétique et entre dans cette pièce venu d'une autre culture que la mienne. Il faut dire que Saburo Teshigawara est un danseur superbe : une gestuelle des bras et un mouvement de jambe qui reste dans tout le spectacle comme une signature. Cette pièce m'évoque La fin des temps de Haruki Murakami, lien japonais oblige : il y a deux temps, celui du monde du travail (superbe scène avec deux danseurs comme électrisés, pris par un court-circuit au premier rang, alors que dans un halo de lumière plus loin sur scène, un petit groupe agite les bras dans une frénésie superbe, comme un rêve qui se déroule dans la tête des personnage), et le temps des rêves (par exemple la scène des fantômes du début ?). J'aime beaucoup ces feu follets / fantômes encapuchonnés qui me semblent familiers et bienvenus ; j'aime la danse de Saburo Teshigawara et celle de sa danseuse aussi.
En sortant de la salle, la Tour Eiffel scintille. Une bonne soirée.
F*
Ci-dessous Crédits : Sakae Oguma
Libellés : Photo, Saburo Teshigawara