VA Wölfl, "Ich sah: Das Lamm auf dem Berg Zion, Offb. 14,1" - Mars 2011

VA Wölfl Chorégraphe
NEUER TANZ Compagnie
"Ich sah: Das Lamm auf dem Berg Zion, Offb. 14,1" création
(Et je vis l’agneau sur la montagne de Sion. Apocalypse 14.1)
avec le Goethe Institut
Théâtre de la Ville

avec

Izaskun Abrego Olano, Armin Biermann, Alfonso Bordi, Senem Gökçe Ogultekin, Nick Mansfield, Dr. Guido Orgs, Edgar Sandoval Diaz, Montse Gardó Castillo, Yuki Takimori, Peter Bellinghausen, Stefan Fuß, Jürgen Grohnert, NN, Susanna Keye, Claudia Bisdorf, VA Wölfl

son
John Dowland - Flow my tears
Jeans Team - Oh Bauer
Romy Schneider - La Chanson d’Helène

Difficile de parler de ce spectacle.
Un mot d'abord sur le public. Pour autant sympathique et drôle que soient les interventions d'un public durant un spectacle, lorsque comme ce vendredi, fusent les rires, les toux, les gestes, les bruits d'un public a qui échappe ce qui a lieu sur scène, quel manque de respect ! Sinon pour le spectacle, les danseurs, qui après tout se mettent en risque, pour ceux qui apprécient, quel public pénible ce soir, quel manque de respect. Je ne peux m'empêcher de mépriser ceux qui joue dans la salle, c'est dommage. A vrai dire, j'aime tellement le public du Théâtre de la Ville habituellement, que me voilà déçu. Ce n'est pas grand chose.

Sur le spectacle, j'aime le décor, les cyprès dans la salle (qui dansent parfois) ; l'orgue électronique haut perché en haut d'une échelle. La musique est prenante : Purcel, la chanson 'bang bang' de Nancy Sinatra, du rock allemand. La danse est belle, classique, presque convenue.

Pourtant, il y a autre chose. Un message qui me parvient mal. Ces révolvers pointés, une violence, des fers a souder, deux micros qu'une danseuse fait bruler (c'est vrai qu'il y a trop de paroles dans notre monde et pas assez de danse), une esthétique.

Je me penche à la sortie sur le livret, plus épais que d'habitude, des feuilles calques, des couleurs. Ma compréhension ne progresse pas.

Alors, je me dis que j'ai vu quelque chose de bien, je me suis évadé. Je me redis que la danse fait du bien dans cette époque de paroles.

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