
Conception et mise en scène
Gabriela Carrizo,
Franck ChartierDansé et créé par Seoljin Kim, Hun-Mok Jung, Marie Gyselbrecht, Jos Baker, Sabine Molenaar, Eurudike De Beul, dramaturgie Nico Leunen, Hildegard De Vuyst
Assistante répétitionsDiane Fourdrignier
Composition sonore Juan Carlos Tolosa, Glenn Vervliet
Décor Peeping Tom, Nele Dirckx, Yves Leirs, Frederik Liekens
Lumières Filip Timmerman, Yves Leirs
Costumes Diane Fourdrignier, Hyo Jung Jang
Théâtre des abbesses, création.
Le décor : des maisons en préfabriqué se font face, sous la neige. Je m'imagine un village en arctique, ou chaque passage d'un être humain est un évènement, voir un danger pour la communauté qui vit ici.
C'est intéressant de voir ce spectacle une semaine après celui de Hans Van den Broeck (We was them) dans la même salle. Les sujets traités me semblent proches, et Peeping Tom m'a paru plus juste, plus simple. C'est là encore presque du théâtre, mais il s'agit de danse. Comme un poème par rapport à un roman, la danse vis-à-vis d'une pièce parlée est ici moins explicite et laisse place à l'imagination du spectateur. Il s'agit de la communauté des hommes, au sens les êtres humains qui vivent ensemble, s'aiment, se font peur, s'agressent. Beaucoup de violence dans cette pièce, des êtres humains qui vivent dans un milieu visiblement difficile : neige, vent, froid, ne s'entraident guère mais se guettent d'une maison à l'autre, se battent, s'observent, jamais certains des actes des autres.
Peeping Tom aborde cela de façon parfois littérale, avec des scènes violentes, des rires durs parfois, et surtout un détachement et de l'humour (cf la scène de la photo plus haut). Violence, humour, voix humaines, danse qui fait sens. Je ris, je tremble. Merci !
Il y a une soprano, et la musique de Britten est sublime.
F*